Un conte pour enfants de Gérard Jumel
Dessins d’Adrien Calle
Ou le grand rassemblement des animaux sauvages
Comment une minuscule fourmi, nommée Miss Tinguette, a-t-elle pu trouver l’idée “géniale”, et ce en toute modestie, pour sauver de la disparition toutes les bêtes sauvages de notre planète ?
Les hommes avaient fini par prendre toute la place sur la terre sans tenir compte des autres êtres vivants qui souffraient en silence. Ces derniers avaient de moins en moins d’espace et le moindre territoire qu’il leur restait était de plus en plus pollué. En souvenir, les hommes avaient bien gardé quelques espèces dans des périmètres étroits entourés de grilles et de barrières qu’ils appelaient zoos, mais la plupart des bêtes (loin d’être bêtes !) étaient en train de disparaître définitivement.
Alors, les animaux sauvages, je parle bien de TOUS les animaux sauvages, ceux qui vivent sur la terre ferme, dans les océans ou encore dans le ciel, TOUS s’étaient donné rendez-vous dans un coin tenu secret à l’écart des hommes pour décider de leur existence ainsi menacée. Et il s’agissait de trouver LA solution pour leur survie.
Ce conte écrit sur un ton plein de fantaisie aborde une thématique dont l’enjeu est capital pour notre avenir. Il peut être lu à des petits, accessible à des enfants de 7 à 11 ans mais également aux plus grands qui sauront s’ouvrir à l’originalité de cette histoire.
Petite explication à l’égard du public potentiel
à propos de Miss Tinguette
Le nom de la minuscule fourmi fait référence à Mistinguett qui était une chanteuse et actrice française vedette dans les années 1910 à 1950. Elle était célèbre pour ses jambes qu’elles montraient sur scène, les « plus belles jambes de Paris », et elle est notamment restée dans nos mémoires en chantant :
“C’est vrai… On dit que j’ai de belles gambettes !” (les jambes en argot) qui riment avec Mistinguett.
Enfin, il s’agit d’un jeu de mot mélangeant l’anglais et le français, “Miss” voulant dire “Mademoiselle” en français.